vendredi 28 septembre 2012

Carnarvon

Nous sommes arrivés à Carnarvon le vendredi 14 septembre avec la motivation de ceux qui doivent chercher du boulot.
Arrivés assez tôt, on a eu le temps de choisir notre camping, pas trop cher avec une promo de 2 nuits payées pour 3. Bien clean, on a le plaisir de pouvoir prendre une vrai douche après nos 1er jours de voyages. Il y a aussi des machines à lavés, une cuisine et une piscine (dont on profite le 1er jour).
Le samedi matin, c'est recherche de boulot au porte à porte des exploitations agricoles qui sont nombreuses dans le coin: Carnarvon est réputé pour produire 70% des fruits exotiques de l'Australie Occidentale.
On commence par s'arrêter à la coopérative agricole, on ne sait jamais!
Il nous parle d'un hotel de backpakers en ville à qui tout le monde adresse ses recherches de mains d'oeuvre. On commence par faire un tour des fermes mais il n'y a personnes et les seules que l'ont croisent n'ont besoin de personnes.
Nous nous rendons au fameux hotel mais le gérant nous indique qu'il a déjà 5 personnes en attentes de boulot, il ne peut donc pas nous renseigner plus avant. Nous n'avons pas de chance pour cette 1er tentative car il y a une courses de chevaux très importantes ce jour là, la dernière de la saison selon le gérant.
Nous nous décidons à recommencer lundi matin de très bonne heure notre recherche, pas la peine d'y passer la journée pour rien!

Nous passons au marché des producteurs du samedi matin, mais il est bien petit par rapport à ce que nous imaginions.

Nous choissisons d'aller nous balader du coté de Pelican Point pour l'après-midi, plage ou plutôt lagune de sable assez calme, avec quelques pecheurs sympathiques.


Le dimanche, je motive Micha à aller à 50km au nord de Carnarvon pour voir les "Blowholes" (trou du souffleur). Les vagues sont très impressionnantes et dangereuses comme l'indique le panneau à l'entrée : « King Waves Kill » (les vagues géantes tuent ).


Lucette qui pose :)
La roche a été creusée par les vagues et les trous produits du temps et de l’érosion, font que chaque vague qui s’y engouffre ressort sous la forme de formidables jets, au milieu d’une côte déserte au sol un peu lunaire.





A quelques centaines de metres se trouve la plage de Quobba: magnifiques plages de sables avec son eau bleu turquoises...




Nous nous y installons pour l'après-midi, et testons nos masques et tuba: des centaines de poissons de toutes les couleurs nous entourent et ils n'ont pas peurs de nous!

C'est magnifique et très impressionnant!
Micha en profite pour tester la camera waterproof: essaie reussi!


Le lundi marin nous nous levons à 6h, motivés pour chercher du travail!

Nous reprenons nos recherches en nous arretant à chaque fois que l'ont voit quelqu'un.
Au bout d'1h et de quelques numeros de telephone laisser sans grand espoir, on s'arrete dans une exploitation ou on a appercu 2 personnes.
Ce sont des vietnamiens (nous decouvrirons cela plus tard...) et ne parle un anglais que melait de mot imcomprehensible.
Il nous parle de capsicum (c'est a dire poivrons) et nous fait signe de le suivre, nous montre comment on les cueille.
Motivés, On commence direct a travailler sans poser de questions (erreur à ne pas reproduire...).
On remplit des paniers sur un chariots, qu'on vide en fin de ligne dans une Bin (en gros 1 metre cube). Les lignes font 100m, c'est long...
A 20$ la bin, on en remplit 6, on est assez content en se disant qu'on est debutant. Il vient nous voir dans l'aprem, on demande si c'est declaré, on explique qu'on a besoin que cela le soit pour le 2nd Visa. On demande aussi a quelle heure on finit et a quelle heure on commence le lendemain: 7h-18h avec une pause d'1h pour manger.







On demande aussi si on peut dormir avec le van sur place dès le lendemain, il nous dit ok. Du fait de son anglais on est moyen sur d'avoir tout compris mais il a l'air ok pour tout.

Content de nous, le lendemain on arrive avec la patate mais pour mieux dechanter: il nous accueille en nous disant que nos poivrons vert ne sont pour moitié pas assez mure ou pas assez gros. Aie, ca part mal...
On attaque quand meme pas trop rassuré... Il nous arrête au bout de 30 minutes pour passer aux tomates.
Cette fois-ci, on a vraiment rien compris avec son pseudo anglais: on a entendu 15, mais c'était 50$ le bin... (ceux qui connaissent leurs nombres anglais comprendront comment on a pu mal comprendre...).
Ca paraissait déjà plus raisonnable mais Micha ne le sent vraiment pas et après discussions entre nous, je dis au patron que nous partons.
Il me fixe de ses petits yeux malins et perçant. Je soutiens le regard…on ne m’attrape pas avec ce genre de combat à 2 balles !
Mais impossible qu'il comprenne: il m'a carrément passé sa fille au telephone qui, pour le coup parlait un anglais impeccable. Elle devait être la vers 17h pour qu'on discute, bah elle est pas venue nous voir...
Le lendemain matin, on a decidé de ne pas commencer à bosser avant de voir sa fille et d'avoir les réponses à nos questions. A la place, c'est un voisin venue aider pour un problème d'irrigation qui nous a aidé a faire les traductions. On a negocié d'être déclaré, mais c'etait a nous d'aller chercher les papiers disponible en ville au bar tabac en libre service (un peu bizarre a mon gout comme systeme...).
On a aussi negocié de ne faire que les tomates: si on remplissait 4 bins par jours comme etait censé reussir a faire, on gagner 200$. Le probleme c'est qu'entre la theorie et la pratique, y'a une marge! Le max qu'on ait fait c'est 3, donc 150$ la journée de 10h à 2, soit 7,5$ de l'heure... et le smic horaire est de 16$ en Australie: autant bosser à Mac do! (surtout qu'au moins t'as un jour de congé dans la semaine, il voulait qu'on fasse du 7jours sur 7...)
On a tenu jusqu'au vendredi, raconté un bobard pour expliquer notre départ rapide, et on est parti avec un chèque de 550$ (soit 5,5$ de l'heure avec 50h travaillés en 5 jours...).
On est retourné au camping pour le week-end, le temps de décider ce qu'on aller faire, pourquoi pas de trouver un woofing plus au nord.
Note personnelle pour plus tard: quand il n'y a quasi personnes qui bossent dans une grosse exploitation tenu par des asiatiques: ça sent l'arnaque...

La tomate Angry Bird ^_^
syndrome des doigts sales du à du latex perdu dans la bataille avec les tomates...


Serpent dont la tête à été coupé à coup de sabre par le Patron, qui l'a ensuite mangé...
Notre première rencontre de reptile sans patte!
La théorie de Nelly sur la communications interbackpack s'est avérée vraie.
Dans la cuisine collective, nous avons rencontré 2 anglais très sympa dont une vraie de vraie blonde qui nous a filé un numéro de tel pour un boulot dans le raisin.
Le lendemain nous sommes sortie avec eux en ville, dans un bar assez sympa, où le pichet de bière était à 13$ (j'avais compris 30 au début, j'ai vraiment un problème avec les chiffres anglais...) donc vraiment pas chère et barbecue à volonté.
On a joué au billard avec des Arborigènes, bu quelques bières et la serveuse nous a spontanément demandé si on cherchait du boulot, et nous a filé un numéro pour ramasser des courgettes.
Les 2 boulots étaient payés à l'heure: 17$, ça change!


On a téléphoné au raisin qui nous a proposé un essai le lendemain et voilà où nous travaillons depuis!
Ils produisent du raisin de table, le vin c'est au sud de Perth, du côté de Margaret River (prévu dans la suite du voyage).
En gros notre travaille c'est de nettoyer les plans de vignes en enlevant les feuilles qui cachent les grappes ou les encombrent (passionnant et pas du tout répétitif...).
On a vu Ivon que le 1er jour, et c'est sa mère et son père qui gèrent le travail des équipes (on est pas loin de 20 personnes...)
Elle est d'origine russe et c'est un tyran qui aime et abuse de son pouvoir... Elle dit rarement que c'est bien, elle dit c'est pas mauvais... Elle menace de virer si on fait des erreurs et s'étonne qu'on prenne plus notre temps, de peur de faire une erreur... On ne doit pas parler ("Too much Blablabla!") et on est "interdit" d'écouter de la musique en travaillant parce que ça déconcentre...c'est un peu fatiguant!
Le travail me fait mal aux épaules à force de lever les bras, mais on s'y fait.
Elle aime bien Micha, moi très moyennement. Du coup on est plus ou moins tranquille, faut juste pas faire de vagues!
On espère bosser encore 2 semaines, on verra pour la suite: la surprise et l’inattendu font partis du voyage!
100 m chaque ligne, fois au moins 30 par parcelles fois 5 parcelles... ça en fait de la vigne et de la feuille à enlever!




Sinon, rencontre impromptu dans la cuisine du camping de 2 français en vadrouille à Vélo autour de l'Australie, on les recroisera j'espère à Perth, c'est à dire dans au moins 4 semaines...

vendredi 21 septembre 2012

Enfin sur la route!

Nelly et Mo
Nous voici donc enfin parti de chez Matt après avoir fait notre 1er Barbecue.
 On a trouvé du pétrole pour bolas (qu'on devrait appelé Poi, voir le lien), et on a pas résisté à leur faire un petit show. Matt s'y est même essayé enflammé!


Micha à l'oeuvre :)

C'est pas qu'on s'ennuyer mais il était grand temps qu'on bouge!
Après une semaine à préparer le Van, nous avons pris la route le mardi 11 septembre vers le nord par l' Indien Ocean Road!
Carte de notre itinéraire ici!




On s'est arrêté pour déjeuner à Jurien Bay, et c'est là où j'ai mis les pieds pour la 1er fois depuis notre arrivée dans l'océan Indien.


Le Camps 6, un très bon et gros guide avec les plans des routes de toutes l'Australie ainsi que des airs d'arrêt et de repos gratuites ou payantes, nous permets de choisir "Cliff Head" pour nous arrêter la 1er nuit.



C'est un endroit très calme au bord de l'Océan, où nous regardons le soleil se couché et même un dauphin passer :)



Nous repartons sur la route à 10h pour nous arrêter à Geralton quelques heures. On visite un brin et on choisit nos kit de masque et tuba. On nous a clairement conseillé d'en acheter pour profiter de la côte et le plus proche de Perth possible pour que le prix reste abordable.


Nous nous arrêtons à Galena Bridge, au bord de la Murchinson River pour passer la nuit. C'est une air de repos très fréquenté, nous choisissons de nous mettre sur la rive la moins envahi. Des cygnes noirs, oiseaux emblèmes de l'Australie Occidentale, sont sur cette rivière avec leurs petits. Avec le soleil couchant et les terres rouges, les couleurs sont magnifiques...


Nous nous sommes arrêté pour la nuit non loin de l'embranchement de la route de Kalbarri qui traverse le Kalbarri National Park que nous empruntons dès le lendemain matin à 9h.
Il n'y a pas grand chose à voir dans le parc et nous continuons notre route jusqu'à Kalbarri pour y choisir une plage et nous y installer.


Enfin un moment plage, enfin la 1er baignade! On en profite pour essayer nos masques et tuba, et pour y voir quelques jolies poissons :)
Nous reprenons la route à 14h avec objectif de dormir sur la route de Denham. Le problème majeur qui nous préoccupe c'est l'eau: jerrycans et gourdes sont presque vides... Le camp 6 indique un endroit qui se nomme "Water tank Rest Area" où il y aurait de l'eau potable, sur la route de Denham, 25 km avant une air de repos gratuite. Nous roulons avec les yeux sur le compteur car nos indications sont simple: 59 km après le croisement de la route de Kalbarri... Le problème c'est qu'à 59km il n'y a rien, ni à droite, ni à gauche... 60 km... 61km... 65km... on se dit que ça devait être le parking au 55ème Km et qu'on a du le louper, du coup demi tour pour vérifier! Rien... Un peu déçu et énervé que le guide se soit trompé, on repart sur la route en se demandant comment on va tenir jusqu'au lendemain sans eau, vu que la majorité des airs de repos sont dépourvu d'eau potable...
Et voilà qu'au 76ème km, on la voit apparaître: la Water Tank Rest Area! C'est en faite un lieu historique: tout le long de cette grande route qui mène au Nord, il y avait des tanks comme ceux-ci remplit d'eau pour que les voyageurs puissent se ravitailler.

Water Tank Rest Area!
chacun y laisse sa trace :)

On remplit tout et on repart!
Notre arrêt pour la nuit est une air de repos où déjà beaucoup de personnes sont installés.
On se place dans un coin et un Australien à l'accent bien tranché nous aborde pour causé un brin: dur de suivre avec un accent pareil!
Les mouches nous envahissent en permanence ce qui, comme c'est le cas pour tout le monde, est très agaçant...
Après les Pigeons voyeurs, les pigeons de courses!


Le matin, un drôle de camion s'arrête, et je n'ai pas résister à jeter un coup d'oeil dedans en parlant avec le chauffeur.

Oui, oui: il ne transportait bien des pigeons de courses! Le chauffeur m'a précisé (devant mon air ahuri) qu'il y avait beaucoup d'argent mise en jeux dans ces courses...










On repart donc vers le Nord mais nous abandonnons l'idée de Denham car notre plan Woofing est tombé à l'eau. Qu'à cela ne tienne, direction Carnarvon pour chercher du travail en ramassage de fruits et légumes (objet de notre prochain message).

vendredi 14 septembre 2012

The Van


Comme promis, certes un peu en retard, j’ai l’honneur de vous présenter notre van : Lucette ! (parce que c’est le jeu bien sûr ^^)
Nous avons visité 5 vans en tout dont :
Le premier dont nous vous avons déjà parlé.
Un 3ème, type déchet non entretenu par un allemand juvénile… On a appris qu’il avait acheté son van un mois auparavant et qu’il essayait de le vendre plus cher que ce qu’il l’avait acheté. Vu l’état même à 2000$, on ne l’aurait pas pris !
Le 4ème était très bien intérieurement même si on avait un peu l’impression d’être chez mamie : fornica et marron partout ! Un vieux Toyota des années 80, dont le moteur ne nous a pas paru en très bonne état. L’immatriculation étant à faire, ça a finit de nous convaincre de ne pas l’acheter !
Le 5ème, on ne savait pas trop lequel c’était. Un Mazda E2000, on en avait sélectionné 3 et impossible de savoir lequel nous a recontacté par texto pour celui qui sera notre dernier rendez-vous… Etant donner que c’était celui auquel on voulait poser quelques questions au vu du prix, on a vu le Van mais on a vite abandonné : 6250$, au dessus de notre budget et moins bien que…

Le 2ème : Lucette ! (On a pas eu besoin de cherche longtemps son nom ^^)

Un Mitsubichi Express de 1997, avec 280 000 Km dans les pattes (très banale en Australie…). Le moteur nous a paru très fiable étant donné que l’entretien a bien était fait tout les 10 000 km, (je pourrais faire la vidange moi-même pour 30$ J)



En cabine avant, nous avons la direction assisté, la boite manuelle, la clim (dont on aura parait-il pas besoin) et la vitre passager qui ne se ferme pas très bien (vise caché récemment découvert…), sans oublier bien sur : la très chère conduite Anglo-Saxonne avec le volant à droite ! (en gros c’est boite de vitesse à gauche et clignotant à droite, dans les moments de panique : c’est les essuies glaces que Claire allument…)












Notre espace cuisine se trouve à l’arrière du véhicule et comporte un évier avec pompe manuelle avec évacuation vers l’extérieur, une double plaques au gaz (avec 2 bouteilles de gaz), un frigo (qui fait même des glaçons) et divers espaces de rangements et ustensiles de cuisine.
Notre espace intérieur c’est 2 banquettes intérieures et une table, le tout transformable en lit pour la nuit.  Dans les banquettes il y a des rangements pour nos affaires, bien pratique ! On a ajouté des filets au plafond et sur le coté du van, ainsi que des petits tiroirs en haut du meuble cuisine.

Le tout nous a été vendu avec la planche de surf ! ^_^